1- Bab Laalou
(Porte de la Hauteur), est située à une distance d’environ 500 mètres de l’océan. Très peu décorée, elle présente néanmoins un plan original à quatre coudes, avec deux salles parallèles, dont la seconde était à ciel ouvert.
2- Bab El-had
La Porte du Dimanche, tire son nom du marché hebdomadaire qui autrefois se tenait à ses abords. C’est la seule porte de la muraille Almohade qui joue encore le rôle de passage, elle permet d’accéder à la pointe sud-ouest de la médina.
3- Bab ar-Rouah
(Porte du Départ), est la plus grande porte de l’enceinte Almohade. Son Décor est riche et remarquablement exécuté, elle présente quatre salles (coudées à l’origine) dont la première porte un intéressant couple à cannelure. Elle est aujourd’hui reconvertie en galerie d’art.
4- Bab Zaer
Est la seule porte dans la face est du rempart, elle permet de rejoindre la route qui conduit à l’arrière-pays occupé notamment par la tribu des Zaer. C’est également la plus petite porte et la plus remaniée, notamment au XVIIe siècle par le Alaouite Sidi Mohammed ben Abdellah (1757-1790).
Vieille de plus de huile siècle, l’imposante muraille almohade de Rabat est est encore deboute sur toute sa longueur. Edifiée à la fin du XIIe siècle, dans la continuité de la qasbah des Oudaya (camp militaire fortifié de l’époque almohade) et face à la medina de salé sur l’autres rive du fleuve, elle enferme le Ribat al-Fath (camp de la conquête) almohade. Conçue par le second calife Almohade Abou Yacoub Youssouf (1163 – 1184), et achevée par son fils le calife Yaqoub al-Mansour (1163 – 1199), cette enceinte clôture un espace vaste de plus de 418 hectares qui a été pour sa majorité constitué de jardins et de vergers jusqu’au début du XXe siècle.
Le rempart Almohade est d’une solidité remarquable, construit d’un pisé de terre riche en chaux, avec une épaisseur moyenne de 2,40 mètres sur une hauteur de 8 à 10 mètres environ. Il comporte un chemin de ronde large de 1,35 mètre, des merlons à pyramidion et des tours barlongues. Avec la construction de la Ville Nouvelle de Rabat, alors élevée au rang de capitale du royaume en 1912 sous le Protectorat Français, des baies ont été réalisés dans la muraille pour la circulation des véhicules.
Vieille de plus de huile siècle, l’imposante muraille almohade de Rabat est est encore deboute sur toute sa longueur. Edifiée à la fin du XIIe siècle, dans la continuité de la qasbah des Oudaya (camp militaire fortifié de l’époque almohade) et face à la medina de salé sur l’autres rive du fleuve, elle enferme le Ribat al-Fath (camp de la conquête) almohade. Conçue par le second calife Almohade Abou Yacoub Youssouf (1163 – 1184), et achevée par son fils le calife Yaqoub al-Mansour (1163 – 1199), cette enceinte clôture un espace vaste de plus de 418 hectares qui a été pour sa majorité constitué de jardins et de vergers jusqu’au début du XXe siècle.
Le rempart Almohade est d’une solidité remarquable, construit d’un pisé de terre riche en chaux, avec une épaisseur moyenne de 2,40 mètres sur une hauteur de 8 à 10 mètres environ. Il comporte un chemin de ronde large de 1,35 mètre, des merlons à pyramidion et des tours barlongues. Avec la construction de la Ville Nouvelle de Rabat, alors élevée au rang de capitale du royaume en 1912 sous le Protectorat Français, des baies ont été réalisés dans la muraille pour la circulation des véhicules.